Notre groupe de travail est constitué de deux universitaires en sciences sociales
(sociologie/anthropologie et sciences de la communication) et de trois personnes permanentes d'associations d'éducation populaire (le réseau des CREFAD – Centre de Recherche d'Étude de Formation à l'Animation et au Développement - et le RECCCA – Réseau des Cafés Culturels et Cantines Associatifs). Nous avons des activités de recherche tout en étant des acteurs sociaux.

Ce qui nous a réuni : le désir de nous confronter à une pluralité d'approches1 et de pratiques de recherche-action en milieu associatif, de façon à nous alimenter chacun·e.

Au delà d'un partage discursif dans un cadre non académique, nous expérimentons ensemble ce que faire de la recherche-action peut vouloir dire. D'abord à travers des études de cas présentées par des porteurs d'initiatives de notre territoire, ensuite, en étant réflexif sur nos propres pratiques.

Cette recherche est exploratoire, nous n'avons pas une hypothèse partagée qu'il s'agirait de confirmer ou non, mais un désir de départ, généré par un trouble - ou a minima des interrogations - quant à nos postures de recherche-action. Il s'agit donc d'une méta-recherche : une recherche-action sur la recherche-action qui se veut émancipatrice pour chacun de ses participants, par les questionnements épistémologiques, politiques et éthiques qu'elle suppose.

Ce document est un point d'étape du travail en cours, construit en trois temps. Le premier est sémantique, le deuxième interroge les postures de recherche-action, le troisième tente de qualifier ce à quoi le groupe tient quand il s'agit d'être en recherche-action.